1 nov. 2009
A minuit aux jardins des cimetières
A minuit, aux jardins des cimetières,
Il est des cœurs qui pleurent,
Au regard des heures qui se meurent,
De souffrir les affres d’hier.
A minuit aux jardins de naguère,
Les combats, les heurts se sont tus,
Aux plaines, ces champs de guerre,
Chantent des corbeaux repus.
A minuit aux jardins de chrysanthèmes,
S’effeuille les graines d’un temps,
Où les corps sont l’anathème,
L’ultime offrande aux cendres du vent.
A minuit aux jardins des cimetières,
Il est des heures qui pleurent,
Du souvenir, des affres et des heurts,
Qu’un cœur a pu subir hier
A laisser filer la vie
A regarder les autres danser,
On pourrait oublier qu’il faut parfois,
Danser soit même si l’on ne veut pas,
S’apercevoir un jour qu’on s’est oublié.
Il est si facile de se laisser aller,
A contempler la vie, la laisser filer,
Juste du bout des lèvres la gouter,
Du bout du doigt tenir ce brin ténu,
Poser un regard sur ce lent reflux,
De sens, qui ne frôlent presque plus.
A regarder les autres danser,
On pourrait croire qu’on n’aime pas,
Aux autres, venir se mêler,
Mais tout ce que l’on vous dira,
C’est qu’une larme ne coule pas,
Elle tombe, et fini par s’écraser.
11 sept. 2009
A Coté d'Eux
Qu’importe puisqu’on s’en va.
Les affres du temps qui sur les corps,
Blessent les âmes, les cœurs, les sens,
Aux yeux qui souffrent d’un regard,
Porté trop loin sur un miroir.
Ferme les yeux quand vient le soir,
De la vie, des rires que l’on encense.
Oublie la vue des teints blafards,
Dans la pénombre se tient la mort.
Alors ce corps auquel tu tiens
Ne sera plus qu’un bout de rien,
Qu’un reste laissé ici ou là,
Qu’importe puisqu’on s’en va.
Minuit dans le Jardin des Heures
À minuit dans le jardin des heures,
S’égraine le temps des instants.
La valse des aiguilles qui ont peur,
De l’ombre, des vagues et du vent.
À minuit dans le jardin des heurts,
S’entrechoquent les âmes blanches,
Et dans le bruit brisé des cœurs,
Des larmes coulent et s’épanchent.
À minuit dans le jardin des pleurs,
On ne peut crier de peur d’éveiller,
Le souffle des soupçons de douleur,
Ces démons qui guettent, prêts à tuer.
À minuit dans le jardin des heures,
Ces instants des peurs blanches,
Ont brisé mon cœur de douleur,
Ont soufflés les aiguilles du temps
Et là ou les larmes s’épanchent,
Reste l’ombre, les vagues et le vent.
20 août 2009
Me fuir
Oserai-je vous regarder en face et vous dire…
Que mon ombre se cache dans les ombres,
Que mes regards fuient la lumière,
Que mes sourires s’effacent,
Que lorsque je fais face,
Mes pensées regardent au loin derrière.
Que mes jours sont fades s’ils ne sont sombres.
Oserai-je vous dire en face sans vous regarder…
Qu’il ne faut m’approcher,
Parce que je suis pire…
Mal de tête
Des émotions, des mots…
Des phrases de douleurs,
Des larmes et des peurs,
Des cris et du chaos…
Et cette envie d’arracher,
D’extirper, de fouler du pied,
De trancher toutes ces idées,
Ce mal qui torture mes pensées.
Et s’il fallait hurler,
L’horreur d’un son,
Qui ne veux être crié,
Sans perdre raison.
Alors silence,
Alors je pense...
Alors je panse...
...les pleurs d’un piano qui souffre de ne plus verser de larmes.
23 juil. 2009
Pour une Muse
Tes écrits sont l’essence qui fait battre mon cœur,
La chaleur en mes veines, qui m’emplie de douceur,
Si tu n’étais venue, au détour d’un poème,
Je serai resté pendu, là, face blême,
Attendant dans le froid de la nuit,
Un pas, un espoir, un sourire, un bruit,
Et tu as pointé le bout de ton nez,
Muse angélique aux ailes dorées,
Avec ces flèches, à cupidon volées,
Mon cœur tu t’es amusée à transpercer,
Asservissant mon âme à la tienne,
Par tes chants empruntés aux sirènes,
Jamais avant, je n’avais rencontré,
Une femme poète si attentionnée,
Soucieuse de nos moments délicieux,
Simplement heureuse de partager ce peu,
Ma modestie n’a d’égal que la tienne,
Car ces flots de mots te reviennent…
13 juin 2009
Le Jardinier
Les jardins secrets sont-ils fait pour être dévoilés,
Le secret des nuits et des rêves pour être chantés,
Le sein n’est-il pas plus troublant lorsque voilé,
Il apparaît aux yeux ravis, du passant éperonné
Par l’éclat de lumière qui jailli en son cœur étonné,
Que ne donnerai-je pas, pour être de votre cœur, le jardinier.
Les Chants du Néant
3 juin 2009
Le Prochain Baiser
Oh oui, je le crois bien,
Je serai capable d’oser,
Vous laisser attendre,
Vous bander les yeux,
Vous soumettre à ce jeu,
Que votre corps se tende,
Du désir d’aimer,
Et qu’entre vos liens,
Votre corps allongé,
Se laisse explorer,
A la merci de mes lèvres,
A la folie de mes fièvres,
Et jamais vous ne saurez,
Où se pose le prochain baiser.
23 mai 2009
À être en toi...
Ce sont mes mains...
Qui sans un mot,
Traînent sur ton dos,
Qui sans pudeur,
Vers ta chaleur,
Qui sans rudesse,
Le long de tes fesses,
Qui se sentent bien,
Lorsque tiennent tes seins.
Ce sont mes lèvres...
Leurs souffles chauds,
Coulent dans ton dos,
Leurs baisers doux,
Sont sur ton cou,
Leurs tendresses,
Sur tes fesses,
Mais sur tes lèvres,
Elles s’enfièvrent.
C’est mon plaisir...
Ces va et vient,
Au creux de tes reins,
Et la douceur dans ton ventre,
La caresse de ton antre,
La chaleur du bonheur,
Quand mon cœur contre ton cœur,
Explose de joie,
À être en toi...
10 mai 2009
Et si ...
Et si l’ombre venait par les plaines,
Sans regrets sans haines,
Et si les vaines douleurs,
Couvraient les heures de pleurs,
Et si les heurts, aux creux des veines,
Blafards creusaient leurs peines,
Et si au fond des cœurs,
Vivaient des peurs...
Et si aux sombres pianos,
Il fallait donner des mots...
Et si les tendres reposoirs,
Evoquaient l’aube du soir,
Le froid, la brume légère,
Les tombes de naguère...
Et si, les nuits devenaient noires,
Inertes, livrées aux désespoirs...
Et si à l’aube venue,
Une belle ingénue...
17 avr. 2009
Courbure
1 avr. 2009
Au souvenir des heures
Et si la vie était un leurre,
Agité de magiques lueurs,
D’aubes ou l’on s’endort,
Les yeux plein de l’or,
D’un soleil couchant,
D’une lune d’argent,
Et si la nuit portait les heures,
Où les songes se couvrent de pleurs.
Si la vie était les pleurs d’un ange triste,
Au souvenir des heures d’une valse d’étoiles.
11 mars 2009
Le Feu des Mots
6 mars 2009
Esclave,
Esclave de son désir,
A jamais immature,
Comme une éponge, le cœur en avant,
Qui chercherait à se gorger de sentiments.
Le corps chaud d’envie d’accords,
De corps à corps sans désaccords.
De tumultes des sens
De s’enivrer,
De dériver,
Sans connaissance.
Au bout des lèvres, le pouls harangue,
Délie les langues, délits de langue,
A rêver des succions, à faire suffoquer,
A mordre les chairs et ne pas crier,
Qu’on en désir encore,
Esclave des corps,
Que la raison sommeille,
Mais jamais ne réveille.
Notre esprit malin,
Sous un œil taquin.
Et l’on pense aux fruits mûrs
Ne pensant qu’à ravir
2 mars 2009
Les Silences
1 mars 2009
Absence
Sans elle, j'ai du mal à vivre, le matin je me réveille,
Mon premier regard ne se porte pas sur elle encore endormie,
Le premier parfum que je sens n’est pas le siens,
La première peau sous mes doigts n’est pas la sienne,
Elle n'est pas à côté de moi et sa présence, sa douceur, sa chaleur,
Me manquent comme l’air dans mes poumons.
Je suis une coquille vide de sens, de vie,
Car ma vie n’est rien sans elle, je manque d'équilibre,
Elle est ma raison de vivre et sans elle je me lève sans goûts,
Sans envies, sans désirs, je suis boiteux, je tourne en rond...
Alors en t’attendant je regarde passer les jours dans l’ennui,
Sans motivations, sans vie, un navire perdu à la dérive,
Au milieu des brumes de l’océan, les voiles en lambeaux,
Déchirées, par les tempêtes de mon âme sombre...
Où es-tu astre de mes nuits,
Petit corps au pouvoir étrange,
Qui me fait trembler.
22 févr. 2009
Lorsque tombent les anges...
A l'Abri du Vent
Sous le sommet d’un nombril,
A l’abris du vent et des vils,
Pousse une chair et du sang,
...Ma chair et Mon sang.
Sous cette armure de peau,
Sous cette abondance mammaire,
Au creux des mains de sa mère,
Bercé par de tendres mots.
Déjà couvert de caresses,
Déjà empli de tendresses,
Dans l’aube de sa vie,
Il se repose à l’abri.
11 févr. 2009
Minuit dans le Jardin des Pleurs
Aux orages des sombres tourments,
Avec des mots au son effrayant,
Ce minuit, dans le jardin des pleurs,
Je me suis vu, transpercer ton cœur.
Et dans ce blême et soudain silence,
Où les ombres retiennent leur danse,
J’entends encore le cri de tes peines,
Ce sang noir qui coule de mes veines.
Cette nuit, dans le jardin des pleurs,
Me penchant pour cueillir des fleurs,
A cette même heure, j’ai vu mon ombre,
Poser tes roses blanches, sur ma tombe...
Aux Splendeurs des Orages
Le Feu des Mots
8 févr. 2009
Non je ne dirai rien !
Non je ne dirai rien !
Je ne dirai pas...
Et encore moins...
Ou alors tout bas,
Que je l’ai vue dormir,
Que je l’ai vue frémir.
Et je ne dirai pas,
Ou alors tout bas,
Que ses parfums me captivent,
Que de ses eaux, je m’enivre.
Je ne dirai rien,
Et encore moins,
Qu’au creux de mes oreilles,
Raisonne son sommeil.
Voulez vous que je vous dise,
Mais non, ce serait une bêtise,
Que lorsqu’elle dort,
J’avoue, je l’adore.
Mais je ne dirai pas,
Ou alors tout bas,
Que sa peau est du miel,
D’une douceur sans pareil.
Je ne dirai rien,
Et encore moins,
Que dans mes mains,
J’ai tenu son sein.
Voulez vous que je vous dise,
Mais non, ce serait une bêtise,
Elle a des lèvres sensuelles,
Une langue rebelle.
Mais je ne dirai pas,
Ou alors tout bas,
Qu’elle aime au matin,
La douceur du câlin,
Non je ne dirai rien,
Et encore moins,
Que le creux de ses reins,
Mais...Je ne vous dit plus rien.
7 févr. 2009
Bientôt...
Bientôt...
Bientôt ce froid pénétrant,
Humide de terres lourdes et fortes,
Aux odeurs de feuilles, de mousses.
Bientôt cette brume enveloppante,
Blanc manteau pour branches mortes,
Sur les arbres où plus rien ne pousse.
Bientôt...
Bientôt cette demie nuit,
Séduisant le jour de ces ombres,
Charmera le fantôme des forêts.
Bientôt les chaumières endormies,
Cracheront leurs fumées sombres,
Le chaud parfum des cheminées.
Bientôt...
Bientôt surgiront les échos,
Des appels pour un os, une peau,
Et la lande sera noire de corbeaux.
Bientôt les frimas sur l’herbe gelée,
Les étangs qui se laissent pétrifier,
Ma Sologne et sa blanche livrée.
17 janv. 2009
A Minuit dans le Jardin des Larmes
A minuit dans le jardin des larmes,
Une ombre se cache au cœur des pierres.
Les sanglots et les pleurs sont amers,
Quand la nuit tourmente les âmes.
A minuit dans le jardin des dames,
Mon ombre cache, sous un cœur de pierre,
Qu’un sanglot, des pleurs amers,
Peuvent tourmenter la nuit, mon âme.
A minuit dans le jardin des âmes,
Quand les ombres jouent entre les pierres,
Se jouent des sanglots, des pleurs amers,
La tourmente s’ennuie des larmes.
A minuit dans le jardin des larmes,
Pour frapper mon ombre, je pris une pierre,
Et, sans sanglots, ni pleurs amers,
Toute la nuit j’ai tourmenté mon âme.
15 janv. 2009
Pluie Battante
Le Dos au Mur
14 janv. 2009
Maux dire ma raison
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