Si vous n'en lisiez qu'un !

11 sept. 2009

A Coté d'Eux


Passer des heures à contempler les lueurs,
A lisser des yeux les ombres qui dansent,
Sur le soyeux des peaux reflet de beurre
Sur la douceur des courbes qui enchantent.

Mais combien regardent au loin
Alors qu’à coté d’eux…
Ils passent à coté de jours heureux,
A portée de leurs soins.

Qu’importe puisqu’on s’en va.


Les affres du temps qui sur les corps,
Blessent les âmes, les cœurs, les sens,
Aux yeux qui souffrent d’un regard,
Porté trop loin sur un miroir.

Ferme les yeux quand vient le soir,
De la vie, des rires que l’on encense.
Oublie la vue des teints blafards,
Dans la pénombre se tient la mort.

Alors ce corps auquel tu tiens
Ne sera plus qu’un bout de rien,
Qu’un reste laissé ici ou là,
Qu’importe puisqu’on s’en va.

Minuit dans le Jardin des Heures


À minuit dans le jardin des heures,
S’égraine le temps des instants.
La valse des aiguilles qui ont peur,
De l’ombre, des vagues et du vent.

À minuit dans le jardin des heurts,
S’entrechoquent les âmes blanches,
Et dans le bruit brisé des cœurs,
Des larmes coulent et s’épanchent.

À minuit dans le jardin des pleurs,
On ne peut crier de peur d’éveiller,
Le souffle des soupçons de douleur,
Ces démons qui guettent, prêts à tuer.

À minuit dans le jardin des heures,
Ces instants des peurs blanches,
Ont brisé mon cœur de douleur,
Ont soufflés les aiguilles du temps
Et là ou les larmes s’épanchent,
Reste l’ombre, les vagues et le vent.