Si vous n'en lisiez qu'un !

13 déc. 2008

Les Petits seins de Lili du Coeur


Lili du cœur, qui contre son cœur,
Porte deux petits seins,
Vers quelqu'un, vers l'inconnu,
Deux petits seins innocents qui résistent aux vents de la vie,
Ces petits seins têtus,
Fiers de leur arrogance tendue,
Qui enflamment mes sens et ma vue,
Qui au creux de ma main,
Ravissent mon âme et mon cœur.
De combien de roses ouvertes,
Cette noble poitrine pleine d’envie,
Aura-t-elle le besoin pour être couverte,
Combien de baisers,
Combien de caresses,
Pour apaiser,
Une belle en détresse.

Mon Tombeau


Quand je serai mort,
Ne faisant plus de torts,
Enveloppez moi d’un linceul,
Et au pied d’un chêne robuste,
Déposez mon corps vétuste,
Afin qu’il pourrisse seul.
Vous pourrez planter des soucis,
Des géraniums, de la gentiane,
En souvenir des belles Dames,
Quelques bleuets et des jonquilles,
Pour souligner mon cœur fragile.
Tressez le chèvrefeuille et la glycine,
Pour qu’ils montent jusqu’à la cime.
Mais n’oubliez pas un parterre
De pavots, violettes et primevère,
Une touche d’anis, un lis et des iris.

La Mort


La Mort,
Une amante d’un soir,
Envoûtante et mystérieuse,
Une belle enveloppée de moire,
Qui sous l’éclat d’une lune radieuse,
Me prend dans ses bras si frêles,
Me donne un si doux baiser,
Me rend si fou d’elle,
Que la repousser,
Est un tort.

Aux Splendeurs des Orages


Je rêvais, l'autre nuit, qu'aux splendeurs des orages,
Sur le parquet mouvant d'un salon de nuages,
De terreur et d'amour puissamment tourmenté,
Avec une lascive et svelte Bohémienne,
Dans une valse aérienne,
Ivre et fou j'étais emporté